« Vous êtes l’aujourd’hui de Dieu » disait le pape François dans son exhortation apostolique Christus vivit. Et si l’Eglise de demain se construisait avec toi ? Le 22 novembre prochain, les Assises de la Jeunesse à Lausanne t’invitent à faire entendre ta voix. Viens partager tes questionnements et tes rêves pour construire, ensemble une Eglise vivante et audacieuse.
En 2024, l’Institut de sociologie pastorale de Suisse romande (SPI) à mené une enquête sur le rapport à la spiritualité des 16-30 ans. Après des résultats parus en juin 2025, il est temps d’agir ! Une nouvelle étape commence : celle de la co-construction. La Fondation jeunesse et vocations et le SPI t’invitent à participer aux Assises de la Jeunesse, une journée placée sous le signe de l’écoute et du dialogue.
Ta voix compte ! Entre doutes, espérances et élans du cœur, les Assisses permettent de partager les résultats de l’enquête, créer un espace de dialogue ouvert et sans tabou, et surtout, de faire émerger des propositions concrètes pour une Eglise participative en te donnant le pouvoir d’agir.
Au programme : ateliers collaboratifs, discussion ouvertes, temps de louange et messe présidée par Mgr Alain Raemy, évêque des jeunes. Ne manque pas cette journée pour transformer l’Eglise de l’intérieur.
L’Eglise d’aujourd’hui et de demain c’est toi ! Ne manque pas cette journée pour vivre une expérience unique de rencontre et d’engagement et viens changer les lignes.
Ose ta place. Ose ta voix. Ose l’aujourd’hui de Dieu.
L’antenne romande du SPI (Institut suisse de sociologie pastorale, St-Gall) a publié en juin 2025 Le rapport à la spiritualité des jeunes adultes en Suisse romande. Un résultat a été relevé comme surprenant : les jeunes catholiques pratiquants sont plus souvent des hommes que des femmes, alors que les femmes sont plutôt plus croyantes. Nous ne devons pas sous-estimer un sentiment de rejet de la part de femmes. L’autre élément que je relève est que la pratique religieuse, mais aussi l’intérêt pour les questions spirituelles, est plus élevé en ville qu’à la campagne. Comme je me déplace un peu partout dans le diocèse, je vois en effet que les églises très fréquentées sont surtout dans les zones urbaines ou périurbaines, et qu’en outre c’est là qu’on trouve le plus de jeunes. Des jeunes qui veulent en voir d’autres à l’église vont dans les endroits où ils savent qu’ils pourront en trouver : cela rejoint la priorité des pôles pastoraux, qui existent déjà et sont de beaux facteurs de renouveau. Parfois, nous pouvons nous inspirer de l’observation de la réalité. Cela n’empêche pas de rechercher un élan pastoral dans les campagnes, qui implique aussi déjà maintenant un déplacement vers des églises urbaines.
